Description
Fiche produit
Description
CARACTÉRISTIQUES
- Monture
- Grand-angle équivalent 24×36
- Télé équivalent 24×36
- Focale réelle 12-60 mm
- Format couvert maximum 4/3″
- Ouverture maximale f/22 – f/2.8 4
Au programme de cet objectif, pas moins de 14 lentilles réparties en 12 groupes avec 4 verres asphériques et 2 verres à faible dispersion. Il dispose d’ouvertures maximales variables mais assez lumineuses : f/2,8-4 associée à un diaphragme circulaire à 9 lamelles. Sa distance minimale de mise au point est de 20 cm, ce qui lui confère un coefficient de grossissement de 0,3x.
Prise en main
Ce 12-60 mm est un objectif assez compact et surtout très léger. Comptez un peu plus de 300 g sur la balance et moins de 9 cm en encombrement (position refermée). Il est donc parfaitement bien proportionné à la relative petitesse des hybrides Micro 4/3. Les longues séances de prises de vue à main levée ne seront pas un problème ! L’objet en lui-même est assez réussi : le design est soigné et la qualité de fabrication est au rendez-vous. Très bon point, cet objectif est protégé contre les intempéries (poussière et humidité) et donc parfaitement adapté à un usage sur le terrain.
Zoom oblige, il dispose de deux bagues de réglage manuel. La première et la plus imposante est réservée au zoom. Très confortable à utiliser, elle offre une bonne fluidité et une course limitée. Le passage du 12 au 60 mm se fait en un seul geste et en clin d’œil. La seconde bague, plus étroite, est dédiée à la mise au point manuelle. Sa fluidité est aussi très bonne, ce qui est un gage de précision, mais on regrette l’absence d’un indicateur de distance de mise au point dynamique et de repères de butée aux extrémités.
Enfin, sur le côté, sont installés deux interrupteurs : le premier pour désactiver l’autofocus et le second pour la stabilisation optique.
Sur le terrain
Voici ce que l’on obtient avec le 12-60 mm monté sur un hybride équipé d’un capteur Micro 4/3. Il équivaut à un 24-120 mm. C’est donc un objectif très polyvalent capable de s’adapter à une grande majorité de sujets (paysages, reportages, portraits, etc.).
Focale : à gauche au 12 mm, à droite au 60 mm
(sur un capteur Micro 4/3 équivalant donc à un 24 mm et un 120 mm).
Il dispose d’ouvertures maximales assez généreuses mais glissantes. Il est donc capable d’ouvrir à f/2,8 au 12 mm et à f/4 au 60 mm. Ces ouvertures permettent, dans une certaine mesure, de jouer avec les effets de bokeh et les petites profondeurs de champ. Ces ouvertures sont aussi un atout pour les photos en faibles conditions lumineuses à main levée. Sur ce point, la présence d’une stabilisation optique — qui dans certains cas fonctionne de pair avec la stabilisation capteur du boîtier — est aussi un avantage et offre une belle polyvalence.
Bokeh : à gauche au 12 mm f/2,8, à droite au 120 mm f/4.
Bon point, le vignetage est très discret. Il est visible aux plus grandes ouvertures et dans les coins les plus reculés des images. En fermant un peu, à f/5,6, il disparaît totalement. Il en va de même pour les distorsions, assez faibles, et uniquement visibles aux focales les plus larges.
La stabilisation optique a été testée au 60 mm (équivalent 120 mm), à main levée, sur un sujet positionné à environ 3 m. Nous avons réussi à descendre jusqu’au 1/8 s et obtenir une image pouvant être considérée comme nette, même si elle ne l’est pas parfaitement. Cela fait toutefois un très beau gain, d’environ 4 IL.
Qualité optique
La notion de piqué est assez délicate à traiter. C’est ce que l’on peut assimiler à la « sensation de netteté » ou à la « précision » que l’on observe sur une image. Elle peut être très différente d’un objectif à un autre, d’une focale à une autre et d’une ouverture à une autre. Elle peut aussi varier entre le centre et les bords de l’image. On a coutume de dire que le piqué est optimal au centre et aux ouvertures moyennes (f/8 ou f/11, par exemple).
Nous avons testé l’objectif avec un Panasonic Lumix GX8 doté d’un capteur Micro 4/3 de 20 Mpx (5 200 x 3 904 px). Chaque pixel mesure donc 3,3 micromètres de côté. L’ouverture minimale conseillée pour éviter les problèmes de diffraction est de f/11.
Les performances de ce zoom sont assez bonnes, mais malheureusement uniquement au centre des images. Dans cette zone, quelle que soit la configuration focale/ouverture choisie, le piqué est élevé et les fins détails sont particulièrement bien restitués. Bon point, le piqué est déjà élevé dès la plus grande ouverture.
En revanche, les choses se gâtent en matière d’homogénéité. En effet, dès que l’on s’éloigne du centre, le piqué baisse et aux plus grandes ouvertures, l’écart de niveau entre le centre, les deux tiers des images et les bords extrêmes est très important. Dans certaines configurations, le phénomène s’atténue à mesure que l’on ferme le diaphragme, mais il reste bien présent à toutes les ouvertures : dommage pour un objectif de ce calibre.
Pour tirer le meilleur parti de cet objectif (ratio piqué/homogénéité), il faut préférer les ouvertures moyennes : f/8. Au-delà, le piqué commence à décroître de manière assez fortement à cause de la diffraction. On aurait aimé voir apparaître ce phénomène un diaphragme plus tard.
Notre scène test et les zones d’intérêt.
POINTS FORTS
- Plage de focales confortable.
- Ouverture maximale généreuse.
- Design, qualité de construction, compacité et prise en main.
- Stabilisation (gain de 4 IL).
- Précision des bagues de réglage.
- Piqué au centre des images.
- Comportement général de l’objectif.
- Faible vignetage et faibles distorsions.
POINTS FAIBLES
- Pas d’indications de distance de mise au point.
- Pas de bague de réglage manuel du diaphragme.
- Manque cruel d’homogénéité entre le centre et les bords des images (dans toutes les configurations).
- Diffraction qui apparaît un peu tôt (baisse de piqué à partir de f/8).