Vendredi 15 novembre, l’association organisatrice du festival l’Armor à Sons organisait son assemblée générale, à Bobital (Côtes-d’Armor). Une soirée de transition, pour faire le bilan et préparer la suite.
Yoann Réhel, président de l’association Bowidel, qui organise le festival l’Armor à Sons. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
CLAP IMAGE partenaire avec la FIFA pour La Coupe du monde féminine de football 2019 est la huitième édition de la Coupe du monde féminine de football. Elle se déroule en France, selon la décision de la FIFA du 19 mars 20151. C’est la première fois que la France organise la Coupe du monde féminine. Le 19 septembre 2017, la FIFA et la Fédération française de football (FFF) effectuent le lancement officiel et dévoilent le slogan « ose briller » (dare to shine en anglais)2. Les trois meilleures équipes UEFA de cette Coupe du monde seront directement qualifiées pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020.
Coupe du monde féminine de la FIFA
Du 7 juin au 7 juillet 2019
Rennes, fière d’accueillir la coupe du monde féminine de la FIFA France 2019
Du 7 Juin au 7 juillet 2019, la France accueille la coupe du monde féminine FIFA 2019.
Sélectionné parmi les villes hôtes, Rennes recevra 7 matchs de la comptétion au Roazhon Park dont un match de groupe de l’équipe de France.
Matches de groupes
– Samedi 8 juin – 21h – Groupe B
– Mardi 11 juin – 18h – Groupe F
– Vendredi 14 juin – 15h – Groupe D
– Lundi 17 juin – 21h – Groupe A (Match de l’équipe de France)
– Jeudi 20 Juin – 21h – Groupe F
CLAP IMAGE partenaire depuis 2008 avec Le festival du Roi Arthur est un festival de musique se tenant depuis 2008 dans la commune de Bréal-sous-Montfort à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Rennes en Ille-et-Vilaine et organisé par l’Association du Festival du Roi Arthur (AFRA).
Ce festival se déroule les vendredi et samedi du dernier weekend du mois d’août. Le village du Roi Arthur1 est organisé dans la journée du samedi dans le centre-ville de la commune de Bréal-sous-Montfort. il propose un marché d’artisans locaux, des animations médiévales (cracheurs de feux, échasses, théâtre) des jeux traditionnels bretons proposés par l’association La Jaupitre et des concerts. L’intégralité des animations du village du Roi Arthur sont gratuites.
L’association a organisé la première édition en 2008 et a rencontré un succès inattendu. L’engouement pour le festival s’est confirmé l’année suivante avec quatre mille spectateurs de plus. Les organisateurs ont souhaité faire une pause l’année suivante pour préparer au mieux la troisième édition en 2011.
Suite à une pluie particulièrement abondante en 2011, les organisateurs ont dû annuler la soirée du vendredi2 mettant en danger la pérennité du festival. Cette année marqua les esprits et le festival mit plusieurs années à s’en remettre. Un concert de soutien fut organisé l’année suivante et l’édition 2013 se fit en salle pour raison budgétaire.
Le festival revint au site du Mafeu l’année suivante et réussit à attirer plus de dix milles personnes. Les éditions suivantes ont vu le festival grandir en taille jusqu’à tripler le nombre de festivaliers (30 000 en 2017)3, rentrant désormais dans le classement des 50 plus grands festivals de France4.
Le metteur en scène Arthur Nauzyciel a présenté le jeudi 1er juin au TNB de Rennes la programmation de la saison2017/2018. À partir d’une vision innervée par le constat philosophique, politique et spirituel que « Nous sommes séparés », le nouveau directeur du Théâtre national de Bretagne a ciblé son ambition : « réparer les vivants et les divisions ». D’où, en pratique, un archipel de propositions à la fois éclectiques et en interaction. Un programme qui tourne d’une manière radicale la page d’un théâtre rennais qui n’aura pas connu d’artiste à sa tête depuis plus de vingt ans.
Arthur Nauzyciel présente le programme de la saison 2017-2018 du TNB
Sifflements et quolibets auront ponctué le début et la fin de la présentation de 3h30 d’Arthur Nauzyciel en raison de sa mauvaise organisation. Pour autant, cette saison débute-t-elle sous de mauvais auspices ? Non. Au contraire. Car l’essentiel est là. Autrement dit, un programme particulièrement puissant grâce à une cohérence transversale qui fait de cette saison un ensemble d’intelligence exploratoire. Un archipel qui englobe avec bienveillance les îles qui le compose : pièces, spectacles, concerts, artistes, mais aussi la relation constructive d’un théâtre public en prise avec les spectateurs et habitants de Rennes métropole.
« Nous sommes séparés », « on n’a jamais autant parlé de murs, de séparations, de divisions, il s’agit de réparer le monde abîmé pour résister à la tentation de l’enclos », « il faut donner une voix aux morts », « donner une voix aux vivants », « interroger quel est notre héritage, quels sont nos héritages », « de quoi sommes-nous responsables, notamment face à l’histoire ? » : « Une élévation spirituelle ».
Arthur Nauzyciel a fait résonner durant 3 heures au TNB une dimension qui en aura été absente durant 22 ans : la spiritualité. La question du sens de la vie et de l’esprit d’un point de vue non religieux ni même métaphysique. Une spiritualité concrète et sociétale qui s’ancre dans l’exploration de l’histoire et de la mémoire comme outil immano-transcendant d’interprétation de l’actuel. Lire le passé, ses grandeurs et ses cortèges d’ombres, afin de répondre à une société française en proie aux divisions qui la fracturent.
En réponse à une situation de crise nationale et à une mondialisation marquée par un conflit des imaginaires au fonctionnement autostressant, Arthur Nauzyciel déploie un théâtre qui interroge l’actuel contemporain à travers des propositions artistiques au spectre large afin d’y associer un public renouvelé, notamment la génération des 20-40 ans. Une proposition qui promet de prendre en compte tant de composantes du vivre en commun jusqu’ici injustement négligées.
Certes, une posture si radicale – avec une programmation qui ne s’embarrasse d’aucune transition diplomatique au regard du passé – ne sera guère du goût de tous ; une partie des fidèles abonnés risque de ne pas renouveler son adhésion. Si cette perspective est malheureuse, comment ne pas se réjouir à l’idée que, d’ici un ou deux ans, Arthur Nauzyciel parvienne à attirer au TNB un nouveau public jusque-là délaissé ?
Y parviendra-t-il ? Il faut le souhaiter ardemment. Sans doute cette réussite à venir reposera-t-elle dans la richesse de l’imaginaire d’Arthur Nauzyciel. En effet, si sa vision socio-réparatrice et son esprit précisément « spirituel » sont doués d’une cohérence prometteuse, tout dépendra de l’épaisseur du tissu symbolique de sa conception de l’humain tout autant que de la puissance évocatoire et de la capacité d’inclusion de sa mise en scène. Ce sont elles qui donneront ou non une âme à son travail de direction et de conjugaison des artistes et metteurs en scène associés.
Arthur Nauzyciel déboule avec seize jeunes artistes : des metteurs en scène (Jean-Pierre Baro, Vincent Macaigne, Guillaume Vincent, Julie Duclos), des chorégraphes (Sidi Larbi Cherkaoui, Gisèle Vienne, Damien Jalet), des auteurs (Yannick Haenel, Marie Darrieussecq), des compositeurs (Albin de la Simone, Keren Ann), des plasticiens (Valérie Mréjean, Xavier Veilhan), des performeurs (Phia Ménard, Mohamed El Khatib).
À travers cette équipe pour le moins dynamique et enthousiaste, les saisons à venir révèleront l’imaginaire qui habite et anime Arthur Nauzyciel. L’invitation faite à Patrick Boucheron ainsi que la référence marquée à la Shoah en sont les deux premiers traducteurs.